| Bordeaux, le 16 octobre 2000. Monsieur le Directeur du National Geographic Magazine : Lecteur fidèle de votre édition française, après l’avoir été de l’édition américaine, j’aimerais attirer votre attention sur un petit problème de formulation. Lorsque vous indiquez, sur une carte de repérage, la partie qui se trouve représentée à côté à une échelle plus précise, vous employez généralement l’expression AIRE ELARGIE, qui me semble être une traduction trop hâtive de l’original AREA ENLARGED. En effet, de même que l’adjectif anglais large signifie en fait « grand » et non « large » (qui se dit wide ou broad), de même le verbe to enlarge signifie « agrandir » et non « élargir » (qui se dit to widen ou to stretch). Vous avez employé exceptionnellement, page 104 du numéro de mai, la formule ZONE AGRANDIE, qui convient mieux pour trois raisons : d’abord parce que ENLARGED y est correctement traduit par AGRANDI, ensuite parce que le mot ZONE est d'un emploi plus courant qu’AIRE, enfin parce que ZONE AGRANDIE sonne mieux qu’AIRE AGRANDIE. Mais à ce sujet, votre dernier numéro, d’octobre 2000, offre un florilège inattendu, puisqu’on y trouve tout à la fois les expressions AIRE ELARGIE (p 12 et 36), ZONE ELARGIE (p 86) et enfin l’impeccable ZONE AGRANDIE (p 127). C’est un problème de détail, peut-être, mais qui valait, je crois, d’être abordé. Veuillez croire, Monsieur, à l’expression de mes sentiments les meilleurs. Philippe Billé. x x x Paris, le 17 novembre 2000. Monsieur, Nous avons bien reçu votre lettre et nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre magazine. Dans votre courrier, vous nous faites part d’un petit problème de formulation sur les cartes, vous avez totalement raison et nous allons dès maintenant corriger le tir. Bien cordialement, François Marot, Rédacteur en chef. | |